Du nombre de deux, ce sont eux les principaux contrôles du Slidophone. Il s'agit de deux potentiomètres plats sensibles à la pression, l'un mesurant 50cm pour la hauteur de la note (pitch), un autre de 5cm pour le volume. Pour améliorer leur efficacité, ils sont couplés à des petits modules de contrôle, respectvement le sélecteur d'octave et le module de Gate (voir les pages du VCO et du VCA). Le signal de CV produit par la bande de pitch est utilisé pour contrôler à la fois la fréquence du VCO et celle du VCF. Ainsi la forme d'onde reste identique quelle que soit la position du doigt sur la bande.
Pour se repérer quand on joue, il faut des repères visuels, l'oreille seule ne permet pas de trouver rapidement la bonne note au bon endroit (peut-être avec l'habitude..). Le problème est que la bande possède deux échelles, une de 3 octaves et une de 4 (comportant chacunes deux versions, mais comme les CV sont des valeurs entières, les intervalles commencent et finissent par les mêmes notes, à quelques octaves près). J'utilise donc une barre cylindrique en carbone, taillée pour recréer des cases, lesquelles sont peintes à la peinture à l'huile blanche pour les notes "blanches" que l'on trouve sur un piano, les noires restent telles quel. En effectuant la méthode sur les deux cotés de la barre, il suffit de la retourner pour changer d'échelle.
Tout l'intérêt du Slidophone réside sur la linéarité de la bande de pitch. En effet, le potentiomètre monté en diviseur de tension fournit une tension proportionnelle à la position du doigt, tension qui contrôle le VCO, réagissant à 1V/octave, les octaves sont donc en relation linéaire avec la position du doigt. Il peut être intéressant de rappeller que les fréquences sont en rapport logarithmique avec la positon de la main et le CV.